-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente en Tunisie depuis 2001.
À propos
À propos
OIM Global
OIM Global
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En Tunisie, l’OIM met en œuvre divers programmes dans les secteurs du co-développement, de la migration de travail, du dialogue sur la migration, ainsi qu'en matière de protection des migrants et lutte contre la traite, et ce, en étroite collaboration avec le gouvernement Tunisien.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains
أنطونيو فيتورينو
المدير العام للمنظمة الدولية للهجرة
اليوم العالمي لمكافحة الاتجار بالبشر
جنيف — ما زالت الصور عالقة في الذاكرة. أسر بائسة في حافلات الشحن والقوارب المتهالكة. جثث طافية على سطح مياه الشاطئ والسواحل بعد رحلات هجرة غير موفقة. بشر خائفين ويشعرون بالخذلان جراء سنوات طويلة من المعاملة السيئة والاستغلال.
فقد انفطرت قلوبنا من سماع قصص العنف من قبل أولئك الذين يرغبون في استغلال حالة اليأس التي يعاني منها الناس من أجل تحقيق مكاسبهم الشخصية. فقد اهتزت ضمائرنا بسبب الاضرار الجسيمة التي تلحق بالأطفال مع تعذر معالجتها أو قد يكونون عرضة للموت، لمجرد أن أسرهم تحاول تحسين مستقبلهم من خلال الهجرة.
ولكن اليوم، الذي نحتفل فيه باليوم العالمي لمكافحة الاتجار بالبشر، هو ليس يومًا للتفكير بما نشعر به تجاه المهاجرين الذين يقعون ضحايا الاتجار بالبشر.
بل إنه تذكير لنا على مرور عام آخر على ظاهرة الاتجار بالبشر، وبأنه على الرغم من مقدار ما يمكننا القيام به لمنع هذه الظاهرة ولكن ما يزال هناك الكثير يتوجب علينا فعله لهزيمة هذه الآفة الاجتماعية، فقد حان الوقت لإنهاء الاتجار بالرجال والنساء والأطفال في جميع أنحاء العالم.
وبناء على ذلك، تتعاون المنظمة الدولية للهجرة بلا كلل مع الشركاء من الحكومة والمجتمع المدني والقطاع الخاص لاكتساح الممارسات السيئة في تجنيد العمالة الدولية. نحن نكافح من أجل تعزيز حماية حقوق المهاجرين الذين يعبرون الحدود للقيام بهذه الوظائف الصعبة التي لا تزال شاغرة في العديد من البلدان المزدهرة، والدفاع عنها.
ولكن تعزيز حماية حقوق المهاجرين ليس كافيا، بل يجب ملاحقة المتاجرون بالبشر أيضاً. ويجب أن نُحمل حكومات الدول الأعضاء في المنظمة الدولية للهجرة المسؤولية إذا فشلت في حماية ضحايا الاتجار.
ووسط التزايد المستمر للهجرة بسبب النزاعات وسوء الأوضاع وعدم الاستقرار وشحة المواد الغذائية والكوارث الطبيعية وتغير المناخ، فقد تؤدي موجات النزوح الواسعة النطاق هذه إلى إتاحة الفرص للعناصر الإجرامية للاستفادة من ذلك.
ومع هذا، فإن هذه المعلومات لم تكن كافية لإتخاذ الإجراءات المناسبة لكبح العوامل الدافعة للهجرة غير الآمنة، أو توفير الحماية والمساعدات التي يحتاجها المهاجرين.
ففي الوقت الحاضر، من المؤسف أن تلاحق العديد من الحكومات المنظمات غير الحكومية التي تنقذ الفئات الضعيفة من المهاجرين، بدلاً من ملاحقة المتاجرون والمهربون الفعليون. فليس من الأنصاف القيام بمعاقبة عمال الإنقاذ وخاصة على أسس بيروقراطية مثل عدم وجود تصاريح مناسبة لرسو السفن أو العمل دون سلطة قضائية في البحر، كما انها غير فعالة أيضًا وتهدر موارد كل من المنظمات غير الحكومية ووكالات إنفاذ القانون التابعة لهذه الحكومات.
وتتطلب الإستجابة لهذه التحديات إقامة استثمارات كبيرة وتعاونًا دوليًا. فليس من الممكن ان تختفي ظاهرة الهجرة الغير امنة والاتجار بالمهاجرين من غير مواجهة هذه التحديات.
كمواطنين عاديين، يمكننا التحدث عن المشاعر المعادية للمهاجرين في المجالين العام والخاص، والمشاعر التي تؤدي إلى الحد من التعاطف العام والتي تسمح للمتاجرون بالبشر بالعمل دون منازع ودون عقاب. يمكننا المطالبة بالمساءلة من القادة الذين يتساهلون أو يشجعون الروايات التي تُعرض جميع المهاجرين للإذلال وتجردهم من الإنسانية.
وكمستهلكين، يمكننا طلب السلع والخدمات المنتجة دون التعرض للعبودية أو الاستغلال.
أما كقادة، يمكننا إعادة الاستثمار في أنظمة الحماية الخاصة بنا. ويشمل ذلك أنظمة حماية الطفل، وأنظمة حماية ضحايا العنف المنزلي، وأنظمة تهدف إلى دعم حقوق العمال. ويجب أن نضمن فاعليتها وأن لديها الموارد الكافية لتلبية احتياجات جميع الفئات الضعيفة، بما في ذلك المهاجرين.
وعلى الرغم من أنه لا يمكننا أن نفعل أكثر مما بوسعنا ولكن ما يزال لدينا أملا كبيرا في التغيير.
أتفهم أن الكثير من الناس يهاجرون ليس فقط للفرار من الأوضاع السيئة، ولكن أيضًا لتحقيق طموحاتهم الخاصة، وأؤيد على المصلحة المشروعة للحكومات في تأمين حدودها وإدارة تدفقات الهجرة. كما إنني أدرك أنه في كثير من الأحيان، يتعين على الحكومات أن تحقق التوازن ما بين مصالح مواطنيها والاحتياجات الإنسانية للمهاجرين والتي قد لا تتماشى دائمًا مع الوضع.
على كل حال، نحن نهتم كثيرا بالحفاظ على احترام كرامة الإنسان وتعزيز حماية حقوقه.
هذا ما تتطلبه الإنسانية منا.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
António Vitorino
Directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations
Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains
Genève — Ces images resteront à jamais gravées dans nos mémoires : des familles aux abois, tassées dans des conteneurs suffocants ou dans de frêles embarcations. Des corps échoués sur des rivages et des plages après un voyage qui n’a pas abouti. Des êtres humains marqués et brisés par des années de maltraitance et d’exploitation.
En effet, nous sommes bouleversés par les récits des violences et des prédations commises par ceux qui veulent exploiter à leurs propres fins la situation de personnes désespérées. Nous sommes révoltés au plus profond de nous-mêmes en voyant que des enfants risquent de subir des préjudices irréparables – voire de mourir – simplement parce que leur famille veut pour eux un avenir meilleur.
Aujourd’hui, cependant, en cette Journée mondiale de la lutte contre la traite, ne nous appesantissons pas sur ce que nous ressentons face aux migrants victimes de la traite.
Bien plutôt, cette journée nous rappelle qu’une année de plus s’est écoulée, au cours de laquelle, malgré tous nos efforts, nous n’en avons toujours pas fait assez. Il est temps de mettre fin à la traite des hommes, des femmes et des enfants dans le monde entier.
Avec des partenaires gouvernementaux, de la société civile et du secteur privé, l’OIM s’emploie sans relâche à éliminer les pratiques délétères en matière de recrutement international de main-d’œuvre. Nous nous battons pour faire connaître les droits des migrants qui franchissent des frontières pour occuper des emplois difficiles qui ne peuvent être pourvus dans beaucoup de pays prospères, et nous veillons à ce que ces droits soient protégés et défendus.
Ces efforts ne sont toutefois pas suffisants. Il nous faut également traquer les trafiquants. Et nous devons tenir les gouvernements des États Membres de l’OIM pour responsables lorsqu’ils ne protègent pas les victimes des trafiquants.
La migration est de plus en plus considérée comme un moyen de fuir un conflit, l’instabilité, l’insécurité alimentaire, une catastrophe naturelle et le changement climatique. Nous savons que les mouvements massifs de population font le lit des éléments criminels et leur permettent de se développer pour profiter de ceux qui migrent.
Or, cette constatation n’a pas encore débouché sur des mesures suffisantes permettant de mettre fin aux facteurs qui poussent à entreprendre une migration dangereuse ou de répondre aux besoins de protection et d’assistance des migrants.
Aujourd’hui, malheureusement, de nombreux gouvernements s’en prennent d’abord aux ONG qui portent secours aux migrants vulnérables, plutôt qu’aux trafiquants et aux passeurs. Sanctionner les sauveteurs – surtout pour des raisons administratives, telles que l’absence de permis d’accostage approprié ou de compétence pour mener des interventions en mer – est non seulement injuste, mais aussi inefficace, et gaspille en outre les ressources à la fois des ONG et des autorités chargées de l’application des lois de ces mêmes gouvernements.
D’importants investissements et une coopération internationale s’imposent pour relever ces défis. Nous ne pouvons pas les ignorer et, dans le même temps, espérer que les migrations dangereuses et la traite des migrants qui en résulte disparaîtront d’elles-mêmes.
En tant que citoyens, nous pouvons dénoncer publiquement et en privé les sentiments hostiles aux migrants, qui ont pour effet d’amenuiser l’empathie du public et laissent aux trafiquants les coudées franches pour agir en toute impunité. Nous pouvons réclamer des comptes aux dirigeants qui tolèrent ou encouragent des discours qui déshumanisent les migrants, quels qu’ils soient.
En tant que consommateurs, nous pouvons réclamer des biens et des services exempts de toute pratique d’esclavage ou d’exploitation.
En tant que dirigeants, nous pouvons investir à nouveau dans nos systèmes de protection, y compris les systèmes de protection de l’enfance et des victimes des violences domestiques, et les systèmes de défense des droits des travailleurs. Nous devons veiller à ce que ces systèmes soient en place et dotés des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de toutes les personnes vulnérables, y compris les migrants vulnérables.
Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et espérer que les choses changent.
Je suis conscient qu’un grand nombre de personnes migrent non seulement pour fuir des situations désespérées, mais aussi pour réaliser leurs aspirations. Je conviens que les gouvernements ont un intérêt légitime à protéger leurs frontières et à gérer les flux migratoires. Je sais que, souvent, les gouvernements doivent trouver un équilibre entre les intérêts de leur population et les besoins humanitaires des migrants, qui semblent parfois inconciliables.
Cependant, il est dans l’intérêt de tous d’assurer le respect de la dignité humaine et de défendre les droits de l’homme.
Notre humanité l’exige.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
António Vitorino Director General
Director General, International Organization for Migration
World Day Against Trafficking in Persons
Geneva—The images are unforgettable. Desperate families in sweltering shipping containers and rickety boats. Bodies washed up on shores and beaches following failed voyages. Human beings scarred and broken from years of abuse and exploitation.
Indeed, we are shattered by tales of violence and predation by those willing to exploit the desperate for their own personal gain. Our consciences are shaken with the realization that children are at risk of irreparable damage—even death—simply because their families are trying to improve their futures.
But today—this day when we observe World Day Against Trafficking in Persons—is not a day to reflect on what we feel about migrants who are victims of trafficking.
Rather it is a warning that yet another year has passed in which we can remind ourselves that no matter how much good we can do, we still haven’t done enough. It is time to end the trafficking of men, women and children across the globe.
IOM works tirelessly with partners in government, civil society and the private sector to sweep away bad practices in international labor recruiting. We fight to declare the rights of migrants who cross borders to do those difficult jobs that go unfilled in many prosperous countries, and see that those rights are protected and defended.
But still it is not enough. We need to go after the traffickers, too. And we must hold the governments of IOM’s member states accountable when they fail to protect the traffickers’ victims.
Migration is increasingly seen as an option to escape conflict, instability, food insecurity, natural disasters and climate change, and we know that with large-scale movements of people, the opportunities for criminal elements to rise and then expand to take advantage of those on the move increase.
Nonetheless, this knoweldge has not yet resulted in sufficient action to arrest either the drivers of unsafe migration or to address the protection and assistance needs of migrants.
Nowadays, sadly, many governments first go after the NGOs who rescue vulnerable migrants, instead of going after the actual traffickers and smugglers themselves. It is unjust to penalize rescuers—especially on bureaucratic grounds such as not having proper docking permits, or operating without jurisdiction at sea—but it is also ineffective, and wastes the resources of both NGOs and the law enforcement agencies of these governments, themselves.
Responding to these challenges will require significant investment and international cooperation. But we cannot ignore these challenges whilst at the same time hoping that the unsafe migration and the migrant trafficking that follows will disappear of its own accord.
As private citizens, we can speak out against anti-migrant sentiment in both the public and private sphere, sentiments that erode public empathy and which allow traffickers to operate unchallenged and unpunished. We can demand accountability from leaders who tolerate or encourage narratives that dehumanize migrants of all kinds.
As consumers, we can demand goods and services produced without slavery or exploitation.
As leaders, we can reinvest in our protection systems. This includes child protection systems, protection systems for victims of domestic violence, and systems aimed at upholding the rights of workers. We must ensure that these are in place and have sufficient resources to meet the needs of all vulnerable people, including vulnerable migrants.
But we cannot do nothing and yet still hope for change.
I understand that many people are migrating not only to flee desperate situations, but also to fulfill their own aspirations. I agree that governments have a legitimate interest in securing their borders and managing migration flows. I am aware that, oftentimes, governments must reach for a balance between the interests of their citizens and the humanitarian needs of migrants which may not always appear to align.
However, we all have an interest in maintaining respect for human dignity and in upholding human rights.
Our humanity demands it.