-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente en Tunisie depuis 2001.
À propos
À propos
OIM Global
OIM Global
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En Tunisie, l’OIM met en œuvre divers programmes dans les secteurs du co-développement, de la migration de travail, du dialogue sur la migration, ainsi qu'en matière de protection des migrants et lutte contre la traite, et ce, en étroite collaboration avec le gouvernement Tunisien.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
Une étude analyse la traite des personnes en Tunisie
Tunis – En partenariat avec le gouvernement tunisien, l’OIM a publié une étude de référence sur la traite des personnes en Tunisie, dans le cadre d’un projet financé par le Bureau du Département d’Etat américain chargé de contrôler et de combattre la traite des personnes (J/TIP).
L’étude, la première du genre, donne un aperçu des cas et des dynamiques en lien avec la traite nationale et transnationale d’adultes et d’enfants à des fins de travail forcé, d’exploitation sexuelle et de servitude domestique en Tunisie.
Un comité directeur représentant quinze institutions a contribué à l’étude, qui s’inspirait également de travaux sur le terrain et d’entretiens.
L’étude a montré que les jeunes tunisiens sont vulnérables à la traite transnationale. Les trafiquants leurrent fréquemment leurs victimes en leur proposant des emplois bien payés. Ils les exploitent ensuite à leur arrivée à destination. Le rapport souligne l’utilisation croissante d’internet et des réseaux sociaux comme méthode de recrutement.
Le rapport montre également que les migrants irréguliers, les mineurs non accompagnés, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les demandeurs d’asile déboutés sont exposés à un risque élevé de travail forcé ou d’exploitation domestique en Tunisie.
Pendant la crise libyenne de 2011, la Tunisie a connu un afflux massif de migrants fuyant la Libye à la recherche de protection. Il s’agissait notamment de victimes de traite et l’OIM a œuvré en partenariat avec le HCR et les ONG partenaires locales afin de les identifier et de les aider.
Le rapport fait également référence à la traite domestique, qui touche surtout les enfants qui sont forcés à mendier dans les grandes villes ou sujets à la servitude domestique en tant qu’employés de maison.
Selon l’étude, les réseaux organisés recrutent encore des jeunes filles, parfois même âgées de moins de 10 ans, issues de familles pauvres, pour travailler en tant que gouvernantes dans les maisons de riches familles de la côte tunisienne.
Le rapport, essentiellement qualitatif, ne fournit pas de statistiques sur la traite en Tunisie, car le pays ne dispose encore pas de législation pour lutter contre la traite. Les données sont tirées d’actes criminels liés, de rapports des médias et de témoignages.
« Cette étude permettra de sensibiliser la population sur cette question sensible. Elle permettra en outre de mettre en évidence la nécessité urgente d’adopter la loi contre la traite, qui a été rédigée par les autorités tunisiennes et qui doit être examinée par l’Assemblée nationale constituante », a déclaré Lorena Lando, chef de mission de l’OIM en Tunisie.
Le rapport dans son intégralité est disponible sur : http://www.tn.iom.int/pdf/Baseline_Study_on_trafficking_n_persons_in_Tunisia_IOM%20_LR.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Hélène Le Goff
OIM Tunis
Email: hlegoff@iom.int