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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente en Tunisie depuis 2001.
À propos
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OIM Global
OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. En Tunisie, l’OIM met en œuvre divers programmes dans les secteurs du co-développement, de la migration de travail, du dialogue sur la migration, ainsi qu'en matière de protection des migrants et lutte contre la traite, et ce, en étroite collaboration avec le gouvernement Tunisien.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
- Données et ressources
- Agir
- 2030 Agenda
Les tendances démographiques et socio-économiques, les conflits et dans certains cas, les changements climatiques sont parmi les facteurs qui influencent la dynamique des migrations dans le monde. Plus particulièrement, un nombre important de personnes décident de quitter leur pays d’origine dans le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne et tentent des voyages dangereux à la recherche de sécurité et de meilleures opportunités de vie. Ils migrent à travers l’Égypte, la Libye, le Maroc, la Tunisie ou d’autres pays de la région tels que le Yémen – vers les pays voisins ou vers l’Europe.
Bien que la plupart des migrants considèrent au départ le Maghreb et le Mashreq, ainsi que le Yémen, comme des pays de transit, dans un bon nombre de cas, ils deviennent de facto des pays de destination puisque de nombreux migrants sont incapables de poursuivre leurs voyages faute de moyen. Les migrants vivent ainsi dans des conditions de précarité avec un accès limité à l’emploi et aux services de base. En raison de ces mauvaises conditions de vie aggravées par les difficultés d’accès aux soins de santé préventifs, ils peuvent être confrontés à des problèmes de santé graves.
Le droit à la santé est un droit humain dans ses dimensions physiques, mentales et sociales. La Tunisie, dans sa Constitution de 2014 reconnait ce droit comme un droit fondamental et universel de tout être humain, elle prévoit dans son article 38 que « La santé est un droit pour chaque être humain. ». De plus, en 2016, la Tunisie a adopté une loi organique relative à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes. Cette loi garantit l’accès gratuit à la santé et à l’assistance psychosociale pour toutes les victimes de la traite détectées par l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite en Tunisie y compris les migrants.
Dans ce contexte, et en soutien aux efforts de la Tunisie et du Ministère de la Santé pour intégrer la migration dans les politiques de santé publique et de protection sociale, l’OIM met en place la deuxième phase du Projet SANTE en Tunisie suite à sa première phase mise en place en 2015-2017. Ce projet régional a pour objectif d’appuyer les gouvernements dans la gestion de la migration en mettant l’accent sur la promotion de la santé et de la protection des migrants qui transitent par le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Égypte et le Yémen.
- Détails du projet
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En étroite collaboration avec le Ministère de la Santé tunisien, l’OIM se propose de :
- Promouvoir une politique migratoire inclusive qui promeut le droit à la santé des migrants en Tunisie.
- Améliorer l’accès des migrants les plus vulnérables aux services de santé et de protection, notamment les victimes de la traite, les victimes de violences et les enfants non accompagnés ou séparés, à travers l’assistance humanitaire, psychologique et médicale.
- Renforcer la capacité du gouvernement et de la société civile à promouvoir efficacement les besoins en santé et en protection des migrants vulnérables, y compris les victimes de la traite, les victimes de violences et les communautés touchées par les crises migratoires.
- Améliorer la collaboration multisectorielle au niveau régional et national pour partager les bonnes pratiques nationales et internationales visant à améliorer la santé et la protection des migrants les plus vulnérables et des communautés touchées par les migrations.
- Documents